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Maximiser le potentiel de recyclage des contenants de boissons au Canada :

Cet article a été publié dans Magazine Déchets et Recyclage sur Février 4, 2025

En 1970, la Colombie-Britannique est entrée dans l’histoire en devenant la première juridiction au monde à mettre en œuvre un système de consigne obligatoire (DRS) pour les contenants de boissons à usage unique. Aujourd'hui, presque toutes les provinces et tous les territoires du Canada ont mis en œuvre une DRS, un système de collecte conçu pour encourager le recyclage en ajoutant une consigne remboursable au prix des contenants de boissons, qui peut être utilisée par les consommateurs lorsqu'ils rapportent les contenants vides aux points de collecte désignés.

Au-delà du Canada, l’adoption de DRS Le phénomène prend de l'ampleur à mesure que les gouvernements du monde entier reconnaissent leur efficacité pour stimuler le recyclage et relever les défis mondiaux tels que la pollution plastique et le changement climatique. En janvier 2025, près de 357 millions de personnes dans 57 juridictions avaient accès à des systèmes de consigne. Ce nombre devrait augmenter considérablement, les projections estimant qu'à fin 2027, environ 641 millions de personnes en bénéficieront. DRS dans 70 juridictions (figure 1).

Dans les années à venir, de nouveaux programmes devraient être lancés dans plusieurs pays et régions, notamment en Pologne (octobre 2025), en Turquie (2025), dans l’État australien de Tasmanie (2025), en République tchèque (2026), à Singapour (2026), en Espagne (2026), au Portugal (2026) et dans les quatre nations du Royaume-Uni (2027).

Cette expansion rapide dans DRS n'est qu'une des principales conclusions de la cinquième édition de Reloop's Livre de dépôt global 2024, Publié en décembre. Depuis sa première publication en 2016, le rapport est largement considéré comme la ressource la plus complète sur les systèmes de dépôt à l'échelle mondiale, offrant un aperçu approfondi du cadre législatif, de l'infrastructure de collecte, du modèle de financement, de la structure opérationnelle et, surtout, des données de performance de chaque système.

Dans ce contexte mondial, la question se pose : comment le Canada se compare-t-il à ses efforts de collecte et de recyclage des contenants de boissons à usage unique ?

Quelle est la performance des programmes canadiens?

En 2023, les systèmes de consigne canadiens ont enregistré un taux de retour moyen de 76 % pour les contenants de boissons à usage unique, soit 14 points de pourcentage de plus que la moyenne nationale américaine. L'Alberta arrive en tête avec un taux de retour global de 85 %, suivie de près par la Saskatchewan (84 %) et la Colombie-Britannique (83 %) (figure 2).

Bien que les Canadiens aient de quoi être fiers en matière de récupération des contenants de boissons, il reste encore beaucoup à faire. Reloop's Ce que nous gaspillons Tableau de bord révèle qu'entre 2015 et 2024, les Canadiens ont gaspillé un nombre impressionnant de 56 milliards de contenants de boissons qui auraient pu être recyclés, dont 7.8 milliards de bouteilles en verre, 20.6 milliards de canettes en métal et 27.5 milliards de bouteilles en plastique PET. Cela équivaut à une moyenne de 5.6 milliards de contenants gaspillés chaque année, soit assez pour remplir la Tour CN de Toronto près de neuf fois. Les coûts économiques et environnementaux de ces déchets sont considérables : on estime que 842.2 millions de dollars de matériaux précieux ont été perdus et que 3.9 millions de tonnes d'émissions de carbone inutiles ont été générées. Ces émissions équivalent à la combustion de plus de 2 millions de tonnes de charbon ou à la consommation de 1.7 milliard de litres d'essence.

Reloop's Livret de dépôt mondial révèle que plusieurs pays parviennent à DRS Des taux de retour dépassant 90 %, ce qui démontre que même les programmes les plus performants du Canada ont un potentiel inexploité. Cet écart est particulièrement préoccupant compte tenu des projections selon lesquelles, si les taux de collecte pour le recyclage des contenants de boissons en verre, en métal et en PET demeurent inchangés au Canada, plus de 2025 milliards d'unités de contenants de boissons en verre, en métal et en PET seront gaspillées entre 2029 et 30, contribuant ainsi à une perte de matériaux accrue et à des dommages environnementaux.

Comment les provinces et territoires canadiens peuvent-ils combler l’écart?

En s'inspirant des principaux systèmes de retour de consignes dans le monde, les Canadiens DRS Les programmes peuvent adopter des stratégies éprouvées pour augmenter les taux de retour et réduire les déchets. Livret de dépôt mondial met en évidence trois facteurs clés qui influencent la performance :

Valeurs des dépôts

Les preuves sont claires : des valeurs de dépôt plus élevées sont fortement corrélées à des taux de rendement plus élevés. Reloopanalyse de la situation mondiale DRS Les programmes montrent que les juridictions avec des dépôts minimums inférieurs à 0.10 $ CA atteignent un taux de rendement médian de seulement 68 %, tandis que les systèmes avec des dépôts de 0.20 $ CA ou plus atteignent un taux de rendement médian de 92 % (voir la figure 3).

Au Canada, les valeurs des dépôts sont nettement inférieures à celles des systèmes les plus performants à l'échelle internationale. La figure 4 illustre la fourchette des valeurs des dépôts dans chaque province et territoire en janvier 2025 (les données du Québec et du Nouveau-Brunswick reflètent les valeurs des dépôts de 2022 en raison de la disponibilité des données de rendement). Bien que les trois programmes les plus performants au Canada – l'Alberta, la Saskatchewan et la Colombie-Britannique – aient un dépôt minimum de 0.10 $, six des 11 programmes canadiens DRS s'appuient toujours sur des dépôts minimums de seulement 0.05 $.

En comparaison, les principaux systèmes européens imposent des dépôts beaucoup plus élevés. En Allemagne, le dépôt minimum est de 0.37 $ CA ; en Norvège, il varie de 0.25 $ CA à 0.38 $ CA. La Finlande et le Danemark imposent des taux de dépôt tout aussi élevés, allant respectivement de 0.15 $ CA à 0.59 $ CA et de 0.20 $ CA à 0.60 $ CA. Ces taux plus élevés ont permis d'atteindre des taux de rendement supérieurs à 90 %.

L'impact de l'inflation

Un autre défi réside dans la stagnation des valeurs de consigne dans la plupart des provinces et territoires canadiens. De nombreux programmes n'ont pas ajusté leurs taux de consigne depuis des années, voire depuis leur création, ce qui entraîne une érosion constante de leur valeur réelle en raison de l'inflation. Cette baisse affaiblit l'incitation des consommateurs à rapporter les contenants, car la récompense perçue ne compense plus l'effort requis.

Les figures 5 et 5a illustrent la valeur actuelle des consignes en Ontario, fixées en 2007 à 0.10 $ (pour les vins et spiritueux ≤ 630 ml et les bières ≤ 1 L) et à 0.20 $ (pour les vins et spiritueux > 630 ml et les bières > 1 L), après ajustement en fonction de l'inflation. Pour maintenir leur pouvoir d'achat initial en dollars de 2024, ces consignes devraient augmenter à 0.14 $ et 0.29 $ respectivement. Autrement dit, leur réal la valeur est tombée à seulement 0.056 $ et 0.112 $, ce qui représente une baisse de valeur de 44 %.

Cette dévaluation souligne la nécessité de réviser et d'ajuster périodiquement les taux de dépôt pour tenir compte de l'inflation, afin de garantir qu'ils demeurent efficaces pour stimuler la participation des consommateurs et maximiser les taux de rendement. L'Alberta offre un cas d'étude convaincant de l'impact de l'augmentation des dépôts sur les taux de rendement. L'augmentation des dépôts fin 2008 a entraîné une hausse de 10 points de pourcentage du taux de rendement global fin 2009 (figure 6).

L'Oregon (États-Unis) et la Norvège offrent des preuves supplémentaires de l'impact positif de la valeur des dépôts sur les taux de rendement. En Oregon, les taux de rendement avaient stagné autour de 60 % entre 2014 et 2016. Cependant, en 2017, l'État a doublé son dépôt, passant de 0.05 USD à 0.10 USD, ce qui a entraîné un redressement remarquable. À la fin de cette année-là, le taux de rendement avait bondi à 73 %, pour finalement atteindre 86 % en 2019.

En septembre 2018, la Norvège a doublé ses taux de consigne, augmentant la taxe pour les contenants de moins de 500 ml de 1 NOK (0.13 $ CA) à 2 NOK (0.26 $ CA) et pour les contenants de plus de 500 ml de 2 NOK (0.26 $ CA) à 3 NOK (0.38 $ CA). Cet ajustement a eu un impact immédiat et significatif : en deux ans, les taux de retour ont bondi pour tous les types de matériaux. Le taux de retour des canettes est passé de 84 % en 2017 à 93 % en 2020, tandis que celui des bouteilles en plastique est passé de 88 % à 92 %. Globalement, le taux de retour du système a grimpé à 92 % en 2020, contre 87 % en 2017.

Reconnaissant l’importance de la valeur des dépôts pour générer des taux de rendement plus élevés, un certain nombre d’autres provinces, dont le Nouveau-Brunswick et le Québec, ont augmenté leurs dépôts au cours des dernières années, et l’Île-du-Prince-Édouard envisage également d’augmenter ses taux.[2] en attente d’approbation législative ce printemps.

Facilité de retour et d'accessibilité des conteneurs : Outre les valeurs de consigne, la facilité de retour, c'est-à-dire la facilité avec laquelle les conteneurs vides peuvent être retournés aux points de collecte désignés, joue également un rôle essentiel dans les performances du système. ReloopLes recherches de montrent que les juridictions qui utilisent un modèle de retour au détail (R2R) — où les détaillants sont légalement tenus d'accepter les retours de contenants et d'effectuer des remboursements — atteignent un taux de retour médian de 84 % (figure 9). Ce taux est nettement supérieur au taux de retour médian de 69 % dans les juridictions qui s'appuient sur des dépôts ou des modèles hybrides, où les dépôts fonctionnent parallèlement aux magasins de détail.

Au Canada, la plupart des systèmes de consigne fonctionnent selon un modèle de retour en dépôt, où les consommateurs doivent rapporter leurs contenants vides à des dépôts autonomes pour obtenir le remboursement de leur consigne. L'Ontario est la seule province à avoir un modèle de retour en dépôt. Cependant, jusqu'à récemment, ce modèle comportait des obligations de reprise limitées, limitées aux points de vente The Beer Store et aux magasins-agences agréés.

À compter du 31 octobre 2024, les épiceries de plus de 4,000 5 pieds carrés vendant de l'alcool sont également tenues d'accepter les contenants d'alcool vides pendant leurs heures d'ouverture. Certaines épiceries situées à moins de 1 km d'un Beer Store sont temporairement exemptées de cette obligation jusqu'au 2026er janvier XNUMX. Après cette date, toutes les épiceries admissibles vendant de l'alcool devront accepter les retours et rembourser les consignes. Bien que les points de vente The Beer Store acceptent tous les types de contenants, les épiceries ne sont tenues d'accepter que les types qu'elles vendent.

Le Québec exploitait auparavant un véritable modèle R2R, mais est passé à un système hybride en novembre 2023 dans le cadre de son DRS Plan de modernisation, ajoutant des dépôts de consignation à son réseau de collecte. La Colombie-Britannique utilise également un modèle hybride, combinant dépôts et points de retour. Les systèmes hybrides et basés sur les dépôts sont généralement moins pratiques que les systèmes R2R, qui permettent aux consommateurs de rapporter leurs contenants aux mêmes endroits où ils font leurs courses, rendant le processus plus accessible et convivial.

canadienne DRS Les programmes sont également confrontés à des défis liés à l'accessibilité des points de collecte. Comparativement aux principaux systèmes internationaux, la population desservie par chaque point de collecte au Canada est nettement plus élevée, comme l'indique le tableau 1. Parmi les six systèmes internationaux les plus performants, la population par point de collecte varie de 1 point de collecte pour 370 personnes à 1 point pour 1,644 XNUMX personnes. En revanche, les programmes canadiens desservent des populations beaucoup plus importantes par point de collecte. Cette disparité signifie que les Canadiens doivent souvent se déplacer plus loin pour récupérer leurs contenants, ce qui crée un obstacle supplémentaire à la participation.

Ce problème est aggravé par le fait que les systèmes de dépôts reposent généralement sur le transport des contenants par les clients ; cela exclut automatiquement un nombre croissant de citadins sans véhicule. Un sondage mené en 2024 auprès des Albertains par le Beverage Container Management Board met en évidence cette disparité, montrant que le taux de récupération déclaré est significativement plus élevé chez les propriétaires de véhicule (92 %) que chez ceux qui n’en ont pas (66 %).

Il faut également tenir compte du fait que les programmes canadiens continuent de s'appuyer sur des processus de collecte manuels plutôt que sur des systèmes automatisés comme les inverseurs automatiques (RVM), courants dans les systèmes performants. La collecte manuelle est généralement plus lente et moins pratique pour les consommateurs, ce qui diminue encore l'attrait du retour des contenants. Ensemble, ces facteurs – accessibilité limitée et lenteur des processus – nuisent à la commodité et à l'efficacité globale des programmes canadiens. DRS programmes, affectant en fin de compte les taux de retour.

Modèle de rédemption Nombre de points de collecte Population par point de collecte Méthode de retour
Norvege  Retour au détail 15,000 370 94 % automatisé, 6 % manuel
Danemark  Retour au détail 13,292 448 90 % automatisé, 10 % manuel
Allemagne  Retour au détail 130,000 642 90 % automatisé, 10 % manuel
Lituanie  Retour au détail 2,600 1,110 91 % automatisé, 9 % manuel
Finlande  Retour au détail 4,000 1,401 97 % automatisé, 3 % manuel
Slovaquie  Retour au détail 3,300 1,644 72 % automatisé, 28 % manuel
Alberta Retour au dépôt22121,945Principalement manuel
SaskatchewanRetour au dépôt7316,864100% manuel
Nouvelle-ÉcosseRetour au dépôt7713,929100% manuel
Île-du-Prince-ÉdouardRetour au dépôt1313,622100% manuel
Nouveau-BrunswickRetour au dépôt7311,656100% manuel
Terre-Neuve-et-LabradorRetour au dépôt5310,215100% manuel
YukonRetour au dépôt143,268100% manuel
Les Territoires du Nord-Ouest,Retour au dépôt291,549100% manuel
Colombie-BritanniqueHybride2,5622,204Principalement manuel
OntarioRetour au détail1,7069,377Principalement manuel
QuébecAncien système (avant le 1er novembre 2023) : Retour au détail
Nouveau système (à compter du 1er novembre 2023) : Hybride
8,0101,127Ancien système (avant le 1er novembre 2023) : 82 % automatisé/18 % manuel Nouveau système (à compter du 1er novembre 2023) : principalement automatisé (la collecte est automatisée dans tous les dépôts ainsi que chez les grands détaillants)

Portée du programme : Les programmes de consigne à large portée, couvrant une vaste gamme de boissons, de types et de tailles de contenants, ont tendance à obtenir des taux de retour plus élevés. En effet, ils minimisent la confusion quant aux contenants remboursables, rendant la participation plus simple et intuitive. L'Alberta en est un exemple probant : elle est la province la plus performante au Canada. DRS en 2023, son programme comprend toutes les boissons alcoolisées, non alcoolisées et à base de cannabis, sans aucune exclusion — pas même le lait — et accepte tous les types de contenants de 50 litres ou moins.

En revanche, de nombreux Canadiens DRS Les programmes excluent des catégories clés de contenants, ce qui limite leur efficacité. Bien que la plupart des programmes acceptent tous les matériaux de contenants (p. ex., plastique, métal, verre, contenants aseptiques, cartons), certains excluent des segments importants comme les boissons non alcoolisées (p. ex., en Ontario) ou les boissons non gazeuses comme le lait (p. ex., dans les provinces de l'Atlantique). Ces exclusions réduisent considérablement le volume de matières recyclables récupérées, ce qui compromet les taux de récupération et l'impact global des programmes (Protection environnementale Canada estime que plus de 1.7 milliard de bouteilles en plastique sont jetées, enfouies ou incinérées chaque année, faute de système de collecte en Ontario). DRS (pour les boissons non alcoolisées). L'élargissement du champ d'application du programme pour inclure ces contenants offre la possibilité d'augmenter les taux de récupération et de détourner davantage de déchets d'emballage des décharges et des incinérateurs.

L'État de New York est un exemple concret des avantages d'un élargissement de la portée du programme. Lorsque l'État a ajouté des bouteilles d'eau à son DRS en 2009, le nombre de contenants en plastique PET retournés au recyclage a doublé, selon un rapport de 2021.

Les récents développements au Québec illustrent encore davantage le potentiel d'élargissement de la portée d'un programme. Jusqu'à récemment, DRS Le programme était limité aux boissons gazeuses et à la bière en contenants plastiques, métalliques et en verre. La phase 1 de l'extension du système (de novembre 2023 à février 2025) a étendu la couverture à toutes les boissons prêtes à boire, notamment le vin, les spiritueux, les boissons aux fruits, les jus, le lait et l'eau plate et gazeuse en contenants métalliques. Initialement, le programme devait être étendu le 1er mars 2025 aux cartons en verre et multicouches pour les boissons telles que le vin, les spiritueux, le cidre, le lait et les jus.

Toutefois, en novembre 2024, le gouvernement provincial a annoncé un report des consignes sur le verre et les emballages multicouches, qui entreront désormais en vigueur en mars 2027. Les consignes sur tous les contenants en plastique prêts à boire de 100 ml à 2 L se poursuivront comme prévu en mars 2025. Une fois pleinement mises en œuvre, le gouvernement du Québec prévoit que ces changements doubleront plus que le nombre de contenants couverts par le système de consigne, augmentant considérablement les taux de récupération et détournant des matériaux supplémentaires des sites d'enfouissement et de l'incinération.

Il est encourageant de constater le soutien du public à une approche plus large DRS programmes est solide. Un sondage Abacus Data de 2024 a révélé que 81 % des Ontariens sont favorables à l'élargissement du DRS pour inclure tous les contenants de boissons. Malheureusement, les efforts récents visant à élargir le programme ontarien ont été interrompus ; à l'été 2024, le gouvernement provincial a brusquement annulé les travaux d'expansion après que les détaillants se soient opposés à l'obligation d'accepter le retour des contenants de boissons vides.

Qu’ont à perdre les Canadiens?

Si les taux de collecte pour le recyclage des contenants de boissons en verre, en métal et en PET au Canada demeurent inchangés, on prévoit qu’entre 2025 et 2029, 30.5 milliards de contenants de boissons en verre, en métal et en PET (soit 1.4 million de tonnes) seront gaspillés.

Si un pays est le meilleur de sa catégorie DRS—conçus pour atteindre un taux de rendement de 90 %—ont été mis en œuvre partout au Canada aujourd’hui, Reloop prévoit que, de 2025 à 2029, 16.8 milliards d'unités supplémentaires de contenants de boissons en verre, en métal et en PET seraient recyclées plutôt que gaspillées au Canada. Ce nombre représente environ 727,386 963,343 tonnes de contenants de boissons. Le recyclage de ces matériaux permettrait d'éviter 2 485,388 tCO410.3e d'émissions, ce qui équivaut à ne pas brûler XNUMX XNUMX tonnes de charbon ou à ne pas consommer XNUMX millions de litres d'essence.

La voie claire vers une meilleure récupération des contenants de boissons au Canada

Le système canadien de recyclage des contenants de boissons se trouve à un tournant critique. Face à la stagnation des taux de recyclage et à la perte de matériaux précieux dans les sites d'enfouissement et l'incinération, une réforme est essentielle. Des systèmes de consigne inspirés des meilleures pratiques mondiales offrent une solution éprouvée à ces défis.

Des provinces comme l'Ontario, la plus peuplée du Canada, et le Manitoba illustrent des domaines clés à améliorer. Ces deux provinces ne disposent pas de programmes de consigne pour les contenants de produits non alcoolisés, ce qui met en évidence une lacune importante en matière de couverture. L'élargissement des programmes existants pour inclure des contenants comme le lait, l'augmentation de la valeur des consignes et l'amélioration de l'accessibilité pour les consommateurs grâce à des dispositions de retour obligatoire au détail sont des mesures essentielles pour améliorer les taux de récupération.

En modernisant ses programmes de consigne, le Canada pourrait récupérer environ 216 millions de dollars (aux prix de 2024) en valeur matérielle qui serait autrement perdue entre 2025 et 2029, tout en augmentant considérablement les taux de recyclage. L'harmonisation avec les meilleures pratiques internationales et la correction des lacunes dans la conception des programmes, notamment en Ontario et au Manitoba, propulseraient le Canada vers un système de recyclage plus efficace et plus compétitif, aidant ainsi le pays à jouer un rôle de chef de file dans la transition mondiale vers une économie circulaire.


Samantha Millette is ReloopResponsable de la recherche et de l'analyse.
samantha.millette@reloopplateforme.org.

Clarisse Morawski est le PDG et co-fondateur de Reloop.
clarissa.morawski @reloopplateforme.org.

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